

Les petites surfaces sont particulièrement touchées
Un an après son entrée en vigueur à Paris, la loi ALUR présente un bilan mitigé. En effet, pres d’un tiers des annonces de location publiés sur les principaux sites internet (century21, Fnaim, Foncier, Leboncoin, nexity, orpi, pap ou seloger) ne respectent pas le principe d’encadrement des loyers.
Selon l’étude réalisé par la CLCV (Association nationale de défense des consommateurs et usagers), les petites surfaces (studio, chambres de bonne) sont à 46 % au dessus de la limite prévue par la loi, contre seulement 12 % des 4 pièces et plus.
En moyenne, les prix proposés sont supérieurs à 115€ par mois du maximum applicable.
La CLCV réclame des sanctions
Les plus grands écarts de prix se retrouvent dans les offres de particuliers à particuliers (49 % des annonces) alors que les professionnels de la location sont à 75 % conformes.
Actuellement, les propriétaires bailleurs qui ne respectent pas la loi ne risquent pas grand chose. Il n’y a « aucune sanction claire et dissuasive » note le quotidien Les Echos. C’est pour cela que la CLCV demande la mise ne place de sanctions automatiques, comme celle mise en place pour la demande au locataire de document interdit.
Article publié par Agnes Perrin