

L’investissement locatif a le vent en poupe et c’est peu de le dire ! Ceci étant dit, la demande n’est pas homogène dans l’Hexagone. Ainsi, il est plus avantageux de faire l’acquisition d’un bien dans certaines communes et de fixer un loyer adapté à la situation du logement.
Les loyers et délais de location en région parisienne
Les statistiques publiées par la Fédération Nationale de l’Immobilier (FNAIM) doivent forcément retenir l’attention des investisseurs. En particulier des personnes en quête d’un appartement ou d’une maison en Ile-de-France. Dans la Ville-Lumière, il faut patienter en moyenne 46 jours pour louer un bien, contre respectivement 49 et 62 jours dans la petite et grande couronne. Les loyers présentent aussi des différences significatives dans la région parisienne. Intra-Muros, le mètre carré atteint la bagatelle de 29,3 euros soit près de 900 euros pour une surface de 30 m2. Dans la petite couronne (Nanterre, Livry-Gargan…), le mètre carré s’élève à 19,5 euros, et il demeure encore plus attractif dans la grande couronne. En effet, dans cette zone un locataire doit approximativement dépenser 620 euros pour un 40 mètre carré, soit 15,5 euros le mètre carré.
Une situation contrastée en province
Dans la “Ville Rose”, le délai de relocation avoisine 154 jours dans le centre et 15 jours de moins dans les environs. Il s’élève à 95 jours dans le centre de Nice et à seulement 84 jours en moyenne à l’extérieur de la commune. En revanche, dans les villes de Lyon et Bordeaux, les propriétaires d’un bien immobilier dans le centre-ville trouvent plus rapidement preneur que ceux qui ont un logement à louer en dehors. L’étude de la FNAIM révèlent aussi des contrastes prononcés selon la taille du logement. A Bordeaux, les loyers des studios sont paradoxalement supérieurs de l’ordre de 48% aux loyers des 2 pièces. Les loyers des deux pièces sont quant à eux supérieurs de 12% à ceux des 3 pièces à Nice. Les loyers des nouveaux locataires sont déterminés par l’état du marché, il n’est guère étonnant de les voir augmenter quand la demande locative est forte. Par ailleurs, le risque de vacance n’est pas sans conséquence sur le niveau du loyer. Ce sont essentiellement les studios à destination des étudiants, logiquement inoccupés durant la période estivale, qui sont affectés par ce phénomène.